Los Angeles s’appuie sur l’IoT pour devenir une ville intelligente. La métropole s’apprête à lancer une nouvelle expérimentation dans ce sens. Elle place la sécurité des données au cœur de ce projet.
Los Angeles s’intéresse à l’IoT pour devenir une smart city. Elle souhaite connecter directement ses citoyens à leur ville. L’Internet des objets permettra par exemple de connecter les véhicules avec les parkings de la métropole. Cependant des questions se posent autour de la collecte des données. Los Angeles va expérimenter une solution pour prendre cet aspect en considération.
Smart city : de l’Internet des objets à l’Internet des villes
Nous sommes capables de connecter des objets à nos smartphones. Alors pourquoi ne pas connecter les citoyens à leur ville ? Telle est la stratégie de la smart city de Los Angeles. Cela devient possible en permettant à d’autres appareils de communiquer. C’est notamment le cas des voitures via leur ordinateur de bord. Connecter les véhicules à la ville permettra de fluidifier le trafic et de mieux gérer les parkings. Une solution qui complètera les tunnels souterrain pensés par Elon Musk. Mais l’hyperconnectivité souhaitée par Los Angeles soulève des inquiétudes.
Los Angeles ne compte pas connecter seulement les voitures. Ce n’est qu’un moyen parmi d’autres d’exploiter l’IoT. Le déploiement d’un éclairage intelligent et d’une place de marché en ligne sont aussi prévus. D’où les questions de sécurité des données, que j’ai déjà évoquées. Et dont les habitants de la cité des anges s’inquiètent tout particulièrement. Pour remédier à cette angoisse, Los Angeles testera une nouvelle approche lors de sa prochaine expérimentation.
Smart city : les citoyens maîtres de leurs données
La smart city génère autant de peurs que de données. Même anonymisées, le informations recoupées permettent d’identifier un individu. Est-il alors possible de conserver un minimum de vie privée dans les smart cities ? Pour répondre à cette question, Los Angeles propose à ses citoyens de gérer les données qu’ils transmettent. Ainsi la ville assure la transparence autour de la collecte des informations.
Chaque usager sera en mesure de transmettre ou non certaines données le concernant. Et cela en fonction des appareils utilisés. En théorie tout le monde aura accès à tous les services. Mais les usagers s’en serviront de différentes manières. On peut imaginer par exemple d’accepter que son véhicule soit géolocalisé, mais pas son smartphone. De cette façon, Los Angeles créera une smart city à plusieurs niveaux d’usages. Mais cela permettra-t-il de résoudre le problème de la collecte des données dans les smart cities ?
Olivier Menguy