Kerblam ! : Quand Doctor Who dépeint l’avenir d’Amazon

Comment évoluera le travail dans le futur ? Quel sera l’impact de la robotisation sur l’emploi ? L’épisode 7 de la saison 11 de la série Doctor Who nous montre un avenir possible. Le tout en s’appuyant avec efficacité sur Amazon.

L’épisode 7 de la onzième saison de Doctor Who (2018) est l’un de mes favoris de cette saison. Je ne suis pas ici pour en faire un éloge ou une critique. Ni pour déclencher un quelconque débat sur la nouvelle équipe de la série. Je souhaite juste vous faire savoir en quoi j’ai trouvé cet épisode nommé Kerblam ! digne d’intérêt.

Kerblam !  : L’emploi humain face à la robotisation

Cet épisode de Doctor Who se déroule dans les locaux d’une entreprise de livraison nommée Kerblam !. Sa particularité  ? 90 % de ses employés sont des robots. Les 10 % restant sont des humains. Fait intéressant  : ces 10 % de ressources humaines (c’est là que l’on se rend compte que cette expression est effrayante) sont un quota. Je n’en révèlerai pas plus sur l’intrigue pour ne pas vous gâcher le plaisir. Mais il fallait bien que je place le contexte.

Face à la robotisation de leur société, la réponse des humains a été ici d’instaurer une quantité obligatoire de personnes à employer. Je trouve cette démarche très intéressante. Pas tellement par la réponse proposée à la robotisation des emplois. Mais plutôt par toutes les questions et débats que cette solution peut soulever. En sachant que certaines de ces interrogations sont traitées dans l’épisode.

Kerblam ! : le futur d’Amazon  ?

Cet épisode de Doctor Who m’a beaucoup étonné. D’une certaine façon, il m’a fait penser à un épisode de Black Mirror. Dans la mesure où il s’appuie sur une technologie actuelle pour mettre en garde sur ses dérives futures. Dans le cas de Kerblam ! le parallèle avec Amazon est flagrant. D’autant plus que le département robotique de l’entreprise de Jeff Bezos est très actif.

En 2018 Amazon a déployé sur plus de 25 sites un gilet de sécurité pour ses employés. Ces vestes permettent aux robots d’Amazon d’être informés de la présence d’humains dans leur zone de travail. Les employés peuvent donc pénétrer ces espaces pour effectuer des réparations sur les machines sans risquer d’incident. En détectant les vestes, les robots ralentissent et font tout pour éviter la collision. Dès lors, entre Amazon et Kerblam !, ne reste-t-il plus qu’un pas à franchir ?

Olivier Menguy

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