Barcelone accueillera du 14 au 16 novembre 2017 le Smart City Expo World Congress (SCEWC). Sept cents villes des quatre coins du monde y seront représentées. Elles discuteront du thème “responsabiliser les villes, responsabiliser les citoyens”.
Le Smart City Expo World Congress (SCEWC) ouvrira ses portes à Barcelone du 14 au 16 novembre 2017. Des villes, des pays, et des entreprises venus du monde entier participeront à l’événement. Tous ces acteurs se rassembleront autour du thème, “empower cities, empower people”. Ou comment placer les citoyens au cœur des smart cities.
SCEWC 2017 : un événement d’envergure mondiale
Pour cette édition 2017, 17 000 visiteurs sont attendus au SCEWC. Plus de 700 villes y seront représentées, parmi plus de 680 exposants. Soit 20 % de plus par rapport à l’édition 2016 (site officiel). Enfin, 420 intervenants s’exprimeront devant les délégations de plus de 120 pays. Preuve que l’intérêt pour les smart cities ne cesse d’augmenter.
Cette année, différents projets seront présentés autour des smart cities. Dont certains sont très ambitieux. Notamment concernant le développement des transports électriques aériens autonomes pour les trajets quotidiens. Mais cette édition 2017 se concentre particulièrement sur les usagers de la ville. Les organisateurs du SCEWC 2017 veulent donner du pouvoir aux citoyens pour rendre les villes plus intelligentes.
SCEWC 2017 : valoriser le modèle bottom-up pour développer les smart cities
Selon Ugo Valenti, directeur du SCEWC, les approches de gouvernance top-down sont dépassées. Il est donc nécessaire de changer le regard des autorités locales sur le futur de la ville. L’inclusion des citoyens dans cette démarche est une solution. D’autant plus que, pour Ugo Valenti, “Il n’y a jamais eu auparavant dans l’Histoire autant de talent et de créativité réunis dans un si petit espace”.
Le modèle de gouvernance bottom-up est intéressant. Il permet aux usagers de faire évoluer leur territoire. Ils sont en effet les mieux placés pour en connaître les points à améliorer. Et donc fournir des solutions adaptées. Ainsi la smart city construite sur le modèle bottom-up se veut plus personnalisée. Cependant ce type d’approche a aussi ses limites.
D’une part en termes de diffusion mondiale de l’innovation. En effet si une innovation fonctionne dans un milieu il n’en est pas forcément de même dans un autre environnement. Ce qui peut remettre en cause la volonté de standardiser les smart cities. D’autre part, l’implication des citoyens nécessite la possession d’un certain niveau de compétence. Cet aspect pouvant être amorti en formant les individus. Dans tous les cas, des expérimentations seront certainement menées. Et le SCEWC 2017 nous apportera de nombreux éclaircissements sur ce que sera la smart city de demain.
Olivier Menguy